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Diversification La CAPL communique sur sa filière quinoa

De gauche à droite : Christian Blet (vice-président de la CAPL), Jason Abbott (dirigeant d'Abbottagra) et Arthur Nicolas (responsable filières végétales à la CAPL). © A. MABIRE De gauche à droite : Christian Blet (vice-président de la CAPL), Jason Abbott (dirigeant d'Abbottagra) et Arthur Nicolas (responsable filières végétales à la CAPL). © A. MABIRE

La Coopérative agricole du Pays de Loire a présenté à la presse sa filière quinoa le mardi 11 juillet, à Courchamps (Maine-et-Loire). Avec 1 700 hectares récoltés cet été, elle sécurise un tiers de la consommation française. 250 adhérents sont engagés dans cette filière sous contrat.

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« Cette année, le quinoa a de l'avance, annonce le vice-président de la CAPL, Christian Blet, sur son exploitation de Courchamps. On a préfauché en juin et récolté le week-end dernier, mais nous avons laissé quelques andains et nous ferons tourner la moissonneuse tout à l'heure. » Des graines au départ avec un taux d'impuretés de 50 %

Soucieuse de vulgariser chaque étape de la filière, cette présentation a donc démarré au champ pour se terminer au silo de Brissac-Quincé (49). Dédié au quinoa, le site peut réceptionner jusqu'à 3 000 tonnes. « Ici, précise Arthur Nicolas, responsable Filières végétales, les graines arrivent avec un taux moyen d'impuretés de 50 % et ressortent pures à pratiquement 100 %. »Initiée en 2007, la filière quinoa de la CAPL a la particularité d'être maîtrisée de bout en bout. « Cela nous permet d'assurer à nos clients une traçabilité depuis le champ jusqu'au produit final. C'est essentiel parce qu'on est face à une graine consommée à l'état brut. »De 80 ha en 2009 à 1 700 ha en 2017En amont, la recherche variétale, la production et la multiplication de semences sont assurées dans le cadre d'un partenariat qui lie la CAPL et la société Abbottagra, située à Longué-Jumelles (Maine-et-Loire) et dirigée par Maud et Jason Abbott.Côté production, le quinoa reste une production « délicate » qui, comme le rappelle Jason Abbott, « se conduit comme une céréale de printemps et se récolte comme une semence potagère ». Après des débuts mitigés en 2009 sur 80 ha, les surfaces ont augmenté par paliers. Cette année et c'est un record, 1 700 ha ont été semés dont pour la première fois 400 ha de quinoa rouge. Blanc ou rouge, le quinoa permet en 2017 à la CAPL de couvrir un tiers du marché français (6 000 tonnes par an). « Le solde est importé », rappelle Arthur Nicolas.

Anne Mabire

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